Après un premier dépôt de brevet en 2010, ce projet a été présenté en 2015 à l’IMDS (Salon International de la Défense Maritime).

C’est un projet visant à étudier la sismologie sous-marine. Laboratoire scientifique intégré, il dispose d’une immense baie de charge utile intégrale de 1.060 mètres cubes (environ le volume d’une maison à trois étages) lui permettant de placer ou de récupérer de gros objets sur le fond de la mer.

Il est conçu pour effectuer des travaux de prospection, de recherche et de relevés de sols dans les champs profonds des mers arctiques, quelles que soient les conditions météo.

La station proposée comprend sept compartiments (voir illustration de droite) : Une centrale nucléaire (7), des treuils, un espace de chargement (5), une chambre de sauvetage autopropulsée et un dispositif de déglaçage (9). Ces compartiments abritent l’équipement de recherche (1), le complexe de plongée (2), les sas pour le verrouillage du plongeur et la réception des échantillons (3), berceaux pour appareils sous-marins sans pilote (4). L’espace de chargement accueille l’équipement pour les travaux sous-marins. Les treuils de manutention des câbles hauturiers (6) sont disposés dans l’espace kingston. Une nacelle autopropulsée (8) peut accueillir tout l’équipage et est équipée d’appareils de recherche d’ouverture de glace pour faire surface.