L’objectif de ce document est de présenter les différentes armes embarquées dans les Forces sous-marines du monde entier depuis 1945. Cette liste n’est pas censée être exhaustive au regard de toutes les variantes et modernisation successives. Comme c’est la règle dans l’ensemble de mes publications, on traitera ce chapitre par pays constructeurs et non par marines utilisatrices.

J’ai volontairement omis de parler des mines car il est difficile de savoir si leur utilisation est propre aux sous-marins (elles sont dans ce cas encapsulées). Citons par exemple les mines française TSM3510, FG18, FG29, les américaine Mark 57 ou Mark 60 Captor qui met en œuvre une torpille Mark 46, Mark 67 ou l’ISLMM encapsulant une torpille Mark 48.

Les caractéristiques seront celles disponibles dans les documents en open-source et sont donc susceptibles d’être erronées (majoration ou minoration des capacités. Les appellations pour une même arme sont elles aussi critiquables car entre le nom d’usage, le code natif, le code OTAN, le « petit nom », les versions multiples, il y a de quoi perdre son latin. J’ai également omis de parler des systèmes de propulsion et de détection car les informations sont classées et on serait bien souvent très loin de la réalité. En attendant, c’est déjà une base de travail.

On retrouvera donc l’Allemagne, la Chine, Corée du Nord et Corée du Sud, les Etats-Unis, la France, l’Inde, l’Iran, l’Italie, le Pakistan, le Royaume-Uni, la Russie (URSS) et la Suède.

Quelques abréviations :

• C : Conventionnelle (Charge)
• N : Nucléaire (Charge)
• AN : Anti-Navires de Surface (Cible)
• SM : Anti Sous-Marins (Cible)
• A : Acoustique (Torpille)
• F : Filoguidée (Torpille)
• M : Magnétique (Torpille)