Les sous-marins de la Classe Benjamin Franklin constituent la cinquième Classe de sous-marins nucléaires lanceurs d’engins lancée par les Etats-Unis en remplacement des unités de la Classe James Madison. Ils sont une version évoluée de cette dernière et disposent d’une propulsion plus silencieuse et de plusieurs autres modifications. Ils se ressemblent tellement que plusieurs publications ne feront pas de distinctions entre ces deux Classes. Avec les quatre Classes précédentes, ils font partie des 41 for Freedom. Ils furent en service de 1965 à 2002.

Les douze sous-marins de cette Classe furent équipés de missiles balistiques Polaris avant d’être modifiés pour accueillir des Poséidon C-3. À la fin des années 1970 et au début des années 1980, six navires furent choisis pour être à nouveau modifiés afin de recevoir des Trident I C-4.

En 1992, afin de laisser la place aux nouveaux bâtiments de la Classe Ohio tout en respectant la limitation du nombre d’armes nucléaires imposée par les accords SALT II, l’USS Kamehameha (SSBN-642) et l’USS James K. Polk (SSBN-645) furent reconvertis en sous-marins nucléaires d’attaque (SSN) et adaptés pour convenir aux forces spéciales et pouvoir embarquer un Dry Deck Shelter.

Le 29 novembre 1970, un incendie se déclare à bord du bateau ravitailleur de sous-marins nucléaires USS Canopus (AS-34) à la base sous-marine de Holy Loch en Écosse. Deux sous-marins à missiles balistiques à propulsion nucléaire (USS Francis Scott Key (SSBN-657) et USS James K. Polk (SSBN-645)) étaient amarrés au Canpus. Le Francis Scott Key a réussi à s’éloigner, mais le Polk est resté à ses côtés. Le feu fut hors de contrôle pendant quatre heures, tuant trois hommes. Les deux sous-marins combinés transportaient 32 missiles balistiques A-3 Polaris avec un total de 96 ogives nucléaires.