Classe IS-120 - Ghadir
(2007)
Mise à jour 9 juin 2024
- Période service : 2007 –
- Prévu : +- 30
- Réalisés : +- 30
- En service : ?
- Perdu : 1
- Propulsion : Diésel Electrique
- Hélice : 1 x 5 pales
- Longueur : 29 m
- Maître-bau : 3 m
- Déplacement S/P : 115 / 123 t
- Profondeur : ?
- Vitesse surface : 10 nds
- Vitesse plongée : 4 nds
- Equipage : 15
- Armement : Torpilles, mines, missiles (C)
- Autonomie : 550 mn surface / 50 mn plongée
Cette Classe de sous-marin est dérivé de la Classe Yono Nord-Coréenne. Les premiers exemplaires ont été livrés début 2000 par la Chine afin de rembourser une dette. Elle est construite localement depuis 2004-06 avec des équipements chinois. Il est équipé de deux torpilles de 533 mm (contre 400 mm pour le Yono). L’Iran revendique cette Classe, bien qu’elle soit très fortement inspirée du sous-marin Nord-Coréen. Il pourrait être en capacité de tirer une torpille-roquette à courte portée de type Shkval, qui a été reproduite en Iran en 2009.
Selon un communiqué de presse iranien, un Ghadir aurait lancé un missile de croisière en immersion en février 2019 lors d’exercices. A confirmer…
Perte d’un Ghadir Iranien en 2004
Un sous-marin iranien de la Classe Ghadir, de construction locale avec des technologies chinoises, a coulé en 2004 près du détroit d’Ormuz. Il se préparait pour un exercice naval des « Gardiens de la Révolution », au cours duquel il devait s’entraîner à couler ou endommager une maquette de porte-avions américain (réplique de l’USS Nimitz).
Le sous-marin avait été lancé il y a seulement un an. Les Iraniens ont gardé le secret sur l’accident, limitant même les recherches des dix membres d’équipage pour éviter d’attirer l’attention des services de renseignements américains ou d’autres pays dans la région. Des équipes russes et chinoises engagées secrètement pour retrouver le sous-marin coulé, ont rapidement abandonné, expliquant qu’aucun membre d’équipage ne pouvait avoir survécu. Selon eux, c’était à l’Iran de décider de poursuivre les recherches, au risque de révéler ses projets de tentative à couler les porte-avions américains en cas de guerre. Tant que le sous-marin restait au fond, sa furtivité le rendait difficile à localiser pour les services occidentaux de renseignement.