Maritalia 3GST9

(1988 - ?)

  • Période service : 1988 – ?
  • Prévu : 1
  • Réalisés : 1
  • En service : ?
  • Perdu : 0
  • Propulsion : AIP
  • Hélice : 1 x 5 pales
  • Longueur : 9,65 m
  • Maître-bau : 2,2 m
  • Déplacement S : 29 t
  • Profondeur : 600 m
  • Vitesse surface : 8 nds
  • Vitesse plongée : 8 nds
  • Equipage : 2 + 4
  • Armement : Aucun
  • Autonomie : 160 mn / 2 jours

Les sous-marins ordinaires sont construits à partir de tôles d’acier soudées ensemble et pliées dans des tubes spécifiques qui sont ensuite soudés ou boulonnés bout à bout pour former un cylindre.

À la fin de la guerre froide, une petite entreprise italienne avait promis de bousculer le monde des sous-marins avec des sous-marins de poche AIP (Air Independant Propulsion). Les dessins représentaient une manière complètement nouvelle de construire des sous-marins. Une série de prototypes a prouvé que la technologie était viable, mais la fin de la guerre froide, combinée à des facteurs commerciaux, la plupart des études se sont limitées à la planche à dessin. Aujourd’hui, ils sont presque oubliés.

Le concept, créé dans les années 1970 par l’inventeur italien Giunio Santi consistait à construire des sous-marins à partir de bouts de tubes soudés, comme une série de bouées.

Les sous-marins ordinaires sont construits à partir de tôles d’acier soudées ensemble et pliées dans des tubes spécifiques qui sont ensuite soudés ou boulonnés bout à bout pour former un cylindre. Dans les années 1970, l’inventeur italien Giunio Santi a conçu un moyen de construire des sous-marins à partir de bouts de tubes soudés, comme une série de bouées. Ceux-ci seraient utilisés pour stocker du gaz, en particulier de l’oxygène, qui pourrait ensuite être utilisé pour faire fonctionner un moteur diesel, même lorsque le sous-marin est sous l’eau. Combiné au filtrage et au stockage des gaz d’échappement dans la même coque tubulaire, cela permettait une véritable propulsion indépendante de l’air (AIP) sans aucune émission d’échappement.

Cette construction a été appelée « Gaseous Oxygène stocké dans la coque à pression Toroïdale » (GST). L’oxygène était stocké à des pressions incroyablement élevées (350 bars), ce qui permettait de transporter un énorme volume de gaz.

Dans l’ensemble, c’était un sous-marin très silencieux, idéal pour les opérations secrètes conduisant à des missions de reconnaissance, d’insertion, d’extraction et de sabotage (ou de sauvetage en pouvant accueillir 14 personnes à bord). Son coût était estimé à 15 M$ et aucune commande ne s’est présentée.

Plusieurs de ces projets sont présentés dans les sections suivantes

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