Classe James Madison
(1963 - 1994)
- Période service : 1963 – 1994
- Prévu : 10
- Réalisés : 10
- En service : 0
- Perdu : 0
- Propulsion : Nucléaire
- Hélice : 1 x 7 pales
- Longueur : 129,5 m
- Maître-bau : 10 m
- Déplacement S/P : 7.400 / 8.400 t
- Profondeur : 400 m
- Vitesse surface : 20 nds
- Vitesse plongée : 25 nds
- Equipage : 143
- Armement : Torpilles, missiles (B)
Les sous-marins de la Classe James Madison constituent la 4ème Classe de sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SSBN) de l’United States Navy (on ne compte pas la Classe Halibut). Ils sont identiques aux sous-marins de la Classe précédente (Classe Lafayette), à la seule exception qu’ils ont été conçus pour accueillir dès le départ des missiles Polaris A-3 à la place des Polaris A-2. À la fin des années 1970 et au début des années 1980, ces submersibles furent également modifiés pour transporter les nouveaux missiles Trident I. Avec quatre autres Classes de sous-marins, les unités James Madison faisaient partie des 41 SSBN lancés entre 1960 et 1966.
Le 13 mars 1986, L’USS Nathanael Greene s’est échoué dans la mer d’Irlande, endommageant gravement son gouvernail et ses citernes de ballast. Son échouement a été le premier accident grave impliquant un sous-marin à missiles balistiques à propulsion nucléaire de l’US Navy.
Il a été mis au rebut en mai 1987 avant même d’avoir mis à la retraite. Sa désactivation précoce a été décidée à la fois en raison des dommages subis dans l’accident et conformément aux limites fixées par le traité SALT II (traité signé entre J. Carter et L. Brejnev en 1979 sur la limitation des armes stratégiques).
Le 9 août 1968, lors d’une patrouille de dissuasion stratégique, l’USS Von Steuben (SSBN-632) a été heurté par un câble de remorquage immergé alors qu’il opérait à 64 km au-dessus de la côte sud de l’Espagne. Lorsqu’il fait surface, le sous-marin entre en collision avec le pétrolier Sealady, endommageant la superstructure et le pont principal (voir photo ci-dessous). Le sous-marin transportait 16 missiles balistiques Polaris A-3 dotés de 48 têtes nucléaires.