Classe Dolfjin / Potvis
(1960 - 1992)
Mise à jour 24 juillet 2024
- Période service : 1960 – 1992
- Prévu : 4
- Réalisés : 4
- En service : 0
- Perdu : 0
- Propulsion : Diésel-électrique
- Hélice : 2 x 5 pales
- Longueur : 79,5 m
- Maître-bau : 7,8 m
- Déplacement S/P : 1.530 / 1.830 t
- Profondeur : 300 m
- Vitesse surface : 14,5 nds
- Vitesse plongée : 17 nds
- Equipage : 67
- Armement : Torpilles
- Autonomie : ?
A la fin du conflit, la flotte sous-marine néerlandaise est en piteux état et incapable de prendre la mer. Pour faire face à cette pénurie, ils empruntent des unités britanniques et américaines pour se laisser le temps de réfléchir à la construction d’une Classe nationale digne de leur tradition de sous-mariniers. Ce fut la Classe Dolfin.
La Classe Dolfijn de la Marine royale néerlandaise se composait de quatre sous-marins : Dolfijn, Zeehond, Potvis et Tonijn. Ils ont été construits entre 1954 et 1966. Dans les faits, il y eut une coupure entre la construction des deux premières unités et les suivantes. En effet, on a retardé la construction du deuxième lot car on s’est posé la question de construire des sous-marins à propulsion nucléaire. Ils ont ainsi observé les expérimentations des Américains et des Soviétiques avant de revenir à une solution plus sage. En raison de ce décalage dans la construction, certains ont nommé les deux dernières unités comme la Classe Potvis (bien qu’il s’agisse d’une seule et même Classe).
Aux Pays-Bas, ils sont également connus sous le nom de « trois cylindres » car il s’agissait d’une conception inédite à trois coques à pressions distinctes.
Cette conception (imaginée par Max F. Gunning) avait des avantages, ainsi que des inconvénients. Les principaux avantages sont qu’elle permet aux sous-marins de plonger plus profondément et d’avoir une meilleure stabilité que les autres bateaux, entre autres. L’inconvénient, cependant, est que cela signifie que le sous-marin a plus de machines et donc plus d’équipage pour entretenir et contrôler ces machines. La coque supérieure était destinée à la partie habitable et de travail de l’équipage et les deux coques inférieures étaient destinées aux moteurs, aux batteries et aux locaux de stockage. Cela a permis au sous-marin de plonger beaucoup plus profondément que les autres sous-marins de la fin des années 1950, avec une profondeur d’essai de 200 mètres.