Classe Aurore - 1500 tonnes

(1946 - 1964)

  • Période service : 1946 – 1964
  • Prévu : 23
  • Réalisés : 15
  • En service : 0
  • Perdu : 0
  • Propulsion : Diesel électrique
  • Hélice : 2 x 3 pales
  • Longueur : 73,5 – 78,5 m
  • Maître-bau : 6,5 m
  • Déplacement S/P : 820-893 / 1.170 t
  • Profondeur : 100 m
  • Vitesse surface : 15,5 nds
  • Vitesse plongée : 9,3 nds
  • Equipage : 44
  • Armement : Torpilles, mines, canon
  • Autonomie : 4.300 mn surface / 60 mn plongée
Le Créole après modernisation GUPPY

Les sous-marins de la Classe Aurore (parfois nommée Classe Créole) constituaient une série de sous-marins d’attaque à propulsion classique construits en France à la fin des années 1930 pour la Marine nationale française. Certains de ces bateaux ont été capturés par l’Allemagne nazie après la bataille de France alors que la plupart d’entre eux étaient encore en cours de construction.

Cinq unités (Andromède, Astrée, L’Africaine, Artémis et Créole), ont été achevées après la guerre, armées et utilisées par les forces sous-marines françaises et ont servi jusque dans les années 1960. L’Andromède, l’Artémis et la Créole ont été modernisés selon le programme américain GUPPY et équipés de schnorkels.

A la fin de leur carrière, l’Andromède et l’Artémis ont été transformés pour tester des équipements des futurs SNLE et l’Astrée fut équipé d’un tube lance missile pour tester l’efficacité des membranes.

L’Africaine en 1956 à Port Lyautey (Collection Eugène Choppin)
Illustration David Morel (800tonnes.com)
L'Astree en 1956 (Collection DCAN Lorient)

La 6ème flotte américaine tire sur l’Africaine

ous sommes en Méditerranée, le 8 août 1956 et l’Africaine effectue un transit en surface quand des navires de guerre américains se mettent à tirer des obus sur le sous-marin qui arrive à plonger en urgence. Les Américains prétextèrent qu’ils devaient couler un de leurs vieux remorqueurs pour un exercice réel et qu’ils nous avaient pris pour lui. Le pacha fit graver une douille par l’AMF (Atelier militaire de la flotte) « En souvenir de l’Africaine » avec la date et la fit expédier à l’amiral de la 6ème flotte basée à Naples. Celui-ci n’apprécia pas la plaisanterie et le pacha fut appelé par le haut commandement de Toulon pour une bonne engueulade.

Un exercice à la con sur l’Africaine

Lors d’une initiative personnelle ridicule, en novembre 1957, un officier bloque volontairement l’indicateur principal de profondeur du Central alors que la consigne était de maintenir une navigation  à – 30 mètres. Il voulait mettre à l’épreuve l’attention des barreurs. Mais, appelé pour un problème, il s’éloigna et oublia. Fort heureusement le commandant demanda au patron du Central de lui indiquer la profondeur. Ce dernier, en se retournant, s’aperçut au manomètre de secours situé dans son dos qu’ils étaient à – 120 mètres.

Le Nouvel An sur l’Astrée (1962 – 1963)

Histoire de proposer à ses téléspectateurs une expérience inoubliable, la Télévision Suisse Romande décida de filmer le passage du nouvel an 1962 – 1963 à bord d’un sous-marin. Pour des raisons évidentes, le tournage n’a pas été réalisé en direct mais le 28 décembre et les prises de vue réalisées dans le désordre. Tout l’équipage et son chien Schweppes eut plaisir à se plier à l’exercice de communication et à déguster un magnifique gâteau. L’année 1962 avait été peinte sur un côté du massif et 1963 de l’autre côté.

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