Projet lancé en 2004 par Fincantieri et le bureau Rubin. La première maquette est dévoilée en 2008. Présenté à Euronaval en 2013, on annonce qu’il ne devrait pas équiper la Russie ni l’Italie, mais serait dédié à l’exportation, à des pays « novices ».

Le sous-marin était conçu pour la guerre anti-sous-marine et anti-navires, les missions de reconnaissance et le transport de douze nageurs de combat au maximum. Il devait mesurer 56,2 mètres de long, proposer une vitesse maximale de quatorze nœuds et devait être équipé d’un nouveau système de propulsion autonome à pile à combustible (AIP) développé par la firme italienne. Mais si les premières esquisses prévoyaient un AIP, la propulsion s’est vite orientée vers une motorisation diesel-électrique.

Le nouveau sous-marin emportait une gamme impressionnante d’armes, notamment des torpilles lourdes filoguidées de fabrication italiennes, et le système de missiles de croisière Russie « Club-S » capable de toucher des cibles sous-marines, de surface et terrestres.

L’Italie et la Russie avaient proposé (sans succès) le S-1000 à l’Inde (8,1 milliards $ pour huit bateaux) dans le cadre du Programme 75. Ce marché a été remporté par le Scorpène Français.

Le Projet est abandonné en 2014 pour des raisons politiques, mais il est cependant toujours proposé sur le site officiel de Fincantieri. De son côté, la Russie propose l’Amur 950 pour le remplacer.