Classe Churchill

(1970 - 1990)

  • Période service : 1970 – 1990
  • Prévu : 3
  • Réalisés : 3
  • En service : 0
  • Perdu : 0
  • Propulsion : Nucléaire
  • Hélice : 1 x 7 pales
  • Longueur : 86,9 m
  • Maître-bau : 10,1 m
  • Déplacement S/P : ? / 4.900 t
  • Profondeur : 300 m
  • Vitesse surface : ?
  • Vitesse plongée : 28 nds
  • Equipage : 103
  • Armement : Torpilles, missiles (AN)
HMS Churchill

La Classe Churchill est la seconde Classe de sous-marins nucléaires de la Royal Navy propulsée par un réacteur nucléaire britannique. Les trois unités de cette Classe, construites à Barrow-in-Furness par le chantier naval Vickers, servirent de 1970 jusqu’en 1990. Lors de la construction, l’accent avait été mis sur sa discrétion acoustique et la capacité de ses capteurs.

Précisons qu’en fin de carrière, HMS Churchill a été équipé d’un prototype de Pump-jet à la place de son hélice traditionnelle. Cette amélioration sera validée pour la Classe suivante Swiftsure.

Issue de l’amélioration de la Classe Valiant, les sous-marins britanniques étaient équivalents à la Classe Sturgeon américaine.

Le HMS Conqueror s’est illustré lors de la guerre des Malouines en coulant (avec trois torpilles Mark 8), le 2 mai 1982 le croiseur de la marine argentine ARA General Belgrano (350 victimes). Il est officiellement le seul sous-marin nucléaire à avoir été engagé au combat contre un navire ennemi.

HMS Conqueror avec le Jolly Roger
Le Jolly Roger du HMS Conqueror
Le futur roi d'Angleterre Charles III. au périscope du HMS Chrurchill en 1972
Illustration David Morel (800tonnes.com)

Opération Barmaid

En août 1982, ce même HMS Conqueror est missionné par la Royale Navy et par les Américains pour une mission périlleuse. Il s’est faufilé à la frontière des eaux territoriales soviétiques pour couper le sonar remorqué d’un chalutier soviétique battant pavillon polonais. Ces navires étaient connus pour être équipés de matériel d’interception et de détection et suivaient souvent les exercices de l’OTAN ou se cachaient autour des bases navales. Pour ce faire, le sous-marin était équipé de pinces coupantes à l’avant de son étrave. Il réussit à couper la ligne de plus de trois km de long au ras du chalutier, à la remonter à son bord sans se faire repérer, puis à retourner silencieusement à sa base pour livrer son précieux trophée.

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