Entre les années 2017 et 2019, BBTP (Badan Pengkajian dan Penerapan Teknologi / Agence pour l’évaluation et l’application de la technologie), en collaboration avec le gouvernement indonésien, a poursuivi des études relatives à la construction d’un petit sous-marin indigène. Son nom KSM sont les initiales de Kapal Selam Mini (Mini Sous-Marin). Le but était de continuer les études qui avaient été réalisées pour la construction du Projet de 22 m en 2016. On évoque également un projet de KSM 29 m d’un déplacement de 150 tonnes, mais sans certitudes. L’objectif, à ce stade, n’est pas de se lancer dans la construction d’une unité de haute mer de 60 m, mais d’explorer des solutions beaucoup plus modestes. A ce stade, aucun projet concret de réalisation n’a vu le jour, mais c’est déjà une première étape dans sa recherche d’autonomie technique et faire respecter sa souveraineté dans ses eaux territoriales pour un pays dont les deux tiers des frontières sont maritimes.

Sur le papier, ce sous-marin à simple coque de 32 mètres est capable de plonger à une profondeur de 170 mètres avec un rayon opérationnel de 4000 miles nautiques (~ 7800 km). En comparaison, la distance maritime entre l’extrémité nord de l’île de Sumatra et l’extrémité est de l’île de Java est de 1862 milles marins (~ 3000 km).

Ayant une capacité de charge de 12 membres d’équipage / troupes, le sous-marin diesel électrique est capable de plonger à une vitesse maximale de 15 nœuds (avec vitesse de croisière de 7 nœuds et une vitesse de 4 nœuds en mode furtif).

Il ne faut pas se fier sur les différentes illustrations, car selon les images communiquées par BBTP, la forme des gouvernes, des barres de plongée et l’allure générale du sous-marin diffèrent.