Le Projet a été présenté pour la première fois en août 2021 par la société de défense STM (Savunma Teknolojileri Mühendislik). D’un déplacement en immersion de 540 tonnes pour une longueur de 42 mètres, ce mini-sous-marin à propulsion diesel-électrique serait en mesure d’opérer à une profondeur de 250 mètres, pendant 30 jours. Mis en œuvre par un équipage de 18 marins, il pourrait embarquer à son bord une équipe de six commandos marine et disposer de huit torpilles ainsi que de quatre missiles. Son autonomie serait de 4.000 nautiques et sa vitesse maximum atteindrait 18 nœuds. De tels petits sous-marins, plus abordables et plus silencieux, avec des technologies accessibles, pourraient être utilisés en mer Égée, en mer Noire, à Chypre et dans les régions côtières. Le début de sa construction a été officialisé en juin 2022 et la durée du projet devrait s’étaler sur 72 mois.

Le Projet a de nouveau été présenté à l’IDEF 2023.

Le navire est alimenté par deux générateurs diesel et des batteries lithium-ion. Le système de propulsion indépendant de l’air est facultatif.

Le STM500 convient aux opérations de surveillance, de reconnaissance et de guerre des mines.

Le sous-marin d’attaque est équipé d’un système de gestion de combat, d’un radar de navigation, de périscopes optroniques de navigation et d’assaut, de contre-mesures de torpilles, de mesures de soutien électronique (ESM), d’une antenne flottante (BWA) et de sonars : CAS, CTA, PRS, MAS, IDRS, ONA. Il dispose d’un total de 8 torpilles lourdes et d’une puissance de feu de missiles guidés avec 4 tubes lance-torpilles prêts à tirer.