URSS / RUSSIE
Présenter l’histoire de la construction sous-marine soviétique/russe en quelques lignes est une gageuse. Nous irons donc à l’essentiel.
A la sortie du deuxième conflit mondial, l’URSS développe très rapidement toute une série de Classes largement inspirée du Type XXI allemand. Ces Classes sont construites en grand nombre et de nombreuses unités sont immédiatement transformées pour tester leur capacité à lancer des missiles à courte et moyenne portée. Les innovations vont bon train, tant en matière d’armement que de propulsion et toutes les occasions sont bonnes pour tenter de mettre au point la fameuse propulsion en cycle fermé de type Walter. Le design, la discrétion acoustique passe au second plan ainsi que la fiabilité des équipements. Il faut avant tout dépasser les Américains.
En 1960, la flotte soviétique dispose déjà de la première flotte de submersibles au monde. Elle allait rapidement mettre en chantier ses premiers SSN (attaque, nucléaires), et SSBN (stratégiques) afin de constituer la première flotte de sous-marins nucléaire au monde, avec un potentiel de frappe à la mesure des grandes « task-force » de porte-avions américains. Le 9 septembre 1952, Staline signe le décret gouvernemental lançant le développement de cette flotte nucléaire. Curieusement, avant ce développement, le gouvernement soviétique avait interdit toute étude sur la possibilité de développer un réacteur pour un sous-marin, craignant que cela ne ralentisse la production de la bombe atomique.
Il s’agit d’abord des SSN classe November, construits entre 1959 et 1963. Il s’agissait de quinze unités, les premières propulsées par cette énergie, et qui « essuyèrent les plâtres » en la matière, défrichant le terrain pour les unités suivantes. Cette classe eut un taux de perte élevé : Avant 1990, cinq unités avaient eu de sévères avaries de réacteurs, dont quatre furent perdus. Peu de temps après la sortie des November, les Echo, des SSN lance-missiles entrèrent en service avec un réacteur moins performant, mais aussi moins complexe.
Les premiers sous-marins stratégiques seront à propulsion classique (SSK) : Il s’agissait de la Classe Golf, basés sur la coque des Foxtrot, et qui étaient assez fiables pour servir à tester les premiers missiles balistiques en silos montés dans le massif, une originalité soviétique. Ils seront suivis par la Classe Hotel, les premiers véritables SSBN établis sur la coque modifiée des November et portant trois silos dans le massif. Du fait des accords de désarmement SALT I, ils ont dû être partiellement désarmés en 1990. C’est la Classe Yankee qui allait reprendre le flambeau. Ces unités sont comparables à ce qui se faisait à l’ouest, avec seize silos montés dans la coque. La Classe Delta qui succédait à cette série sera déclinée en quatre classes supplémentaires entre 1972 et 1992. Le Typhoon, sorti en 1980, inaugurait un peu plus tôt une nouvelle série capable d’emporter 20 missiles intercontinentaux SSN-20 à ogives multiples, mais aussi de pouvoir rester caché sous les glaces polaires pendant plus d’un an avant de frapper. Ils seront rapidement remplacés par la Classe Boreï en 2013.
Les sous-marins classiques soviétiques (SSK) ne sont pas en reste, puisque furent construits les unités de la Classe Foxtrot, grandes unités océaniques construites entre 1961 et 1981. Tous étaient en service en 1990, de même que les 19 Classe Romeo, encore plus modernes (1972-81). Leur successeur est la Classe Kilo (qui sera largement exportée). Son remplacement par la Classe Lada s’avère plus compliquée que prévue avec des problèmes de mise au point de son AIP.
Les SSN lanceurs de missiles continuèrent à être développés, il s’agissait de la Classe Charlie, censé succéder aux Echo. Les Charlie I (1968-73) furent suivis des Charlie II (1973-80), armés de missiles antinavires en silos. Le prototype de la Classe Papa en 1969 annonçait les Oscar de la génération suivante. Ces derniers seront les plus puissants SNA en service dans le monde. Après les November, peu fiables, on développa la Classe Victor, censés les remplacer à partir de 1967. Ces SSN classiques furent épaulés par la Classe Alfa, expérimentaux et très rapides. La Classe Sierra, revient à des réacteurs plus classiques, mais annonce la future génération faisant la part belle à la chasse aux bruits de cavitation et la Classe Akula dans les années 90.
La chute de l’empire soviétique se traduit également sur sa flotte. Avec 266 sous-marins en service en 1991, dont 60 SNLE (sous-marins nucléaires à missiles balistiques), seuls 64 sous-marins au total étaient en service en 2000. Depuis l’arrivée de Vladimir Poutine, le budget de la défense est passé de 19B$ en 1998 à 90B$ en 2015 puis à 65B$ en 2019. Demain, une nouvelle génération (Projet Leïka), prendra le relais en étant beaucoup moins chère. Elle devrait être polyvalent et prendre le relais tant des SSN existant que des SSGN de Type Yasen.
Malgré tous ces nouveaux Projets et afin de maintenir la force numérique, la marine russe devrait entreprendre un programme de révision et de mise à niveau des sous-marins existants des Projets 971 (Akula), 945/945A (Sierra) et 949A (Oscar). En effet, le rythme des livraisons des bateaux de la nouvelle génération pourrait ne pas compenser les déclassés.
Mais depuis la fin des années 2000, la Russie s’est considérablement développée dans le domaine de la Force sous-marine en eau très profonde dans les zones arctiques. Plusieurs petites unités à propulsion nucléaire pouvant descendre à plus de 1.000 m (AGS) sont en capacité d’être emmenées sur zone par des sous-marins support (SSAN). L’objectif de ces missions, sous couvert de missions prospectives liées à la recherche de minéraux, est très certainement plus lié à l’installation de mini centrales nucléaires visant à alimenter un système défensif de détection de sous-marins de haute technologie (réseau « Harmony »).
Le développement des armes emportées n’est pas en reste avec la mise au point du missile hypersonique Zircon (mach 7) et de la nouvelle torpille nucléaire de 100 mégatonnes (Status-6 Poséidon). Selon l’opinion, elle pourrait dépasser les 200 km/h en plongée. De bonnes raisons pour développer de nouveaux vecteurs capables d’emporter ces armes terrifiantes.
La particularité Concernant le développement proprement dit des sous-marins, la Russie (ou l’Union soviétique) présente une particularité par rapport aux autres pays. En effet, plusieurs bureaux d’études (Rubin, Malakhit, Lazurit) se partagent le marché et se font concurrence pour chaque appel d’offres lancé par le ministère de la défense. La principale conséquence est qu’un très grand nombre de Projets ne sont pas allé à leur terme, d’où une dépense d’énergie parfois inutile et des bouts de coques disséminées un peu partout. Il est ainsi très fréquent qu’un sous-marin soit désossé pour utiliser certains éléments nécessaires à la construction de nouvelles unités. D’autres projets sont également stoppés pendant des années par manque de financement (parfois plus de dix ans).
Autre fait notable, et contrairement aux Américains, les Soviétiques/Russes construisent d’abord des missiles, puis cherchent ensuite à construire des sous-marins qui peuvent les porter. Conclusion, à chaque changement de missile, il faut un nouveau type de vecteur (et donc un nouveau projet de sous-marin). Et comme il y a beaucoup d’échecs, cela coûte cher ! Cette politique ultra ambitieuse en matière de construction a eu deux conséquences. La première est que si les sous-marins Russes bénéficient d’une technologie de pointe (rivalisant à peu de choses près avec l’US Navy), ils n’ont jamais été capables d’en assurer correctement la maintenance (on ne parle même pas du démantèlement des unités retirées du service). La deuxième conséquence, plus grave, est que le budget qui y a été alloué a contribué à la chute de l’économie soviétique et aux privations de son peuple (en 1975, le budget militaire de l’Union soviétique était estimé entre 25 et 40 % du PNB).
Rubin (TsKB-18) : Ce bureau a développé la plupart des bâtiments de la deuxième guerre mondiale à l’exception des Classes S, Shch et du Projet 95. A la sortie de la guerre, il a déménagé à Nizhny Novgorod et a développé le Projet 615 (Quebec). Il s’est ensuite spécialisé dans les sous-marins à propulsion nucléaire et dans tous les Projets liés au lancement de missiles balistiques. Il s’est également orienté vers les unités de plongée profonde. Il ne prend le nom de Rubin qu’en 1966. Sa dernière production concerne le Projet 955 (Boreï).
Antipin Bureau : Ce bureau d’étude était situé en Allemagne de l’Est et était chargé de coordonner les études sur la propulsion à cycle fermé de type Walter. Ce bureau a fermé en 1948.
Malakhit (SKB-143) : Ce bureau a été créé en 1948 pour le développement du Projet 617 (Classe Whale) et pour d’autres sous-marins rapides. Son personnel provenait des bureaux Rubin et Antipin. Les bureaux étaient situés dans la banlieue de Shuvalovo et dans les ateliers de construction de Sudomekh (St Pétersbourg – Leningrad). Ils étaient spécialisés dans les sous-marins nucléaires, comme le premier Projet 627 (Classe November). SKB-143 a été renommé en Bureau Malakhit à la fin de la guerre froide. Après avoir obtenu le Projet 885 (Yasen), Malakhit aurait remporté le dernier Projet Leïka en 2018-19.
Volna (TsKB-16) : Ce bureau était spécialisé sur les navires de surface mais a commencé à s’occuper des sous-marins à partir de 1953. Il s’est occupé du début du Projet A615 (Classe Quebek), puis de beaucoup de Projets sur des unités à propulsion diésel-électrique comme le Projet 611 (Zulu) et le Projet 629 (Golf) en ce qui concerne leurs conversions en lanceurs de missiles balistiques. Il a ensuite initié le Projet 661 (Papa). Ce bureau a été absorbé par le Bureau Malakhit en 1974.
Lazurit (SKB-112) : Ce bureau a été créé en 1930 par les chantiers de Sormovo. Il a pris en charge le Projet 613 (Whiskey). Il est devenu indépendant des chantiers en 1956 pour prendre en charge la seconde génération de sous-marins nucléaires du Projet 670 (Charlie). Il prend véritablement le nom de Lazurit en 1974. A la fin de la guerre froide, il abandonne son activité sur les bâtiments militaires pour se consacrer aux unités civiles de recherche (et sur les unités de sauvetage).
En 2019, deux bureaux d’étude sont encore en liste, Rubin et Malakhit.
Les bureaux d’études n’étant pas propriétaires des chantiers de construction, les marchés sont ensuite alloués en fonction des charges de travail et des compétences techniques. Il y a aujourd’hui deux chantiers majeurs qui font désormais partie de la même entreprise publique :
Admiralty Shipyards à St Pétersbourg (Leningrad) : On y construit actuellement la Classe Kilo et plus généralement les sous-marins à propulsion classique. Dans le passé récent, on y a également construit les sous-marins nucléaires Classe Victor. On trouve également à St Pétersbourg les bureaux d’études Rubin et Malakhit.
Northern Machinebuilding Enterprise – Chantier 492 à Severodvinsk (ou Sevmash) : Situé à Severodvinsk, sur la presqu’île de Kola, ce chantier conçoit et fabrique des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins et des sous-marins nucléaires d’attaque (Typhoon, Delta IV, Akula). Ce chantier a été intégré aux Chantiers de l’Amirauté (Admiral Shipyard) en 1970.
Les capacités situées en Extrême-Orient (chantier naval Amurski, Komsomlsk-sur-l’Amour) qui produisaient au temps de l’URSS des sous-marins nucléaires, et celles situées sur la Volga (Nijni-Novogorod par exemple, avec l’ex. chantier naval Jdanov qui produisait les SSK du Projet 633) sont aujourd’hui désactivées et le savoir-faire en matière de construction et d’entretien de sous-marin y est très probablement perdu. On trouvait également à Novogorod le bureau d’étude Lazurit.
L’offre des chantiers russes de l’Amirauté s’appuie essentiellement sur le Projet 636M (Kilo), dérivé du Projet 877. Lancé au début des années 1980, le Projet Kilo 877 a connu différentes évolutions, jusqu’au lancement en 2010 de sa variante 636.3 (636M à l’export). Après la chute de l’ex-URSS, l’industrie navale russe a pâti de près de quinze années de sous-financement, fragilisant sa capacité à mener à bien le développement de nouveaux programmes et à honorer ses contrats dans les temps.
Cherchant à se doter d’une quatrième génération de sous-marins d’attaque conventionnels (avec système AIP), la Russie a lancé, à la fin des années 1990, le prototype du Projet 677 (Lada), dont la version export est l’Amur 1650. Faute de crédits, le Projet a connu un retard de plus de dix ans. D’après le décompte élaboré par Igor Delanoë, spécialiste de la flotte russe, les deux unités commandées par Moscou ne sont toujours pas entrées en service actif. Dans le même temps, dans le cadre de son plan de modernisation, la Marine russe a fait le choix d’acquérir six nouvelles unités du Projet 636.3, laissant ainsi transparaître ses doutes quant aux performances du Projet Lada/Amur. Par ailleurs, au printemps 2014, la Russie avait fait part de sa volonté de développer un sous-marin d’attaque conventionnel AIP de cinquième génération (Projet Kalina), ce qui pourrait appuyer la thèse d’un abandon du Projet Lada.
Sur la période 2000-2014, le constructeur russe a vendu 18 sous-marins Kilo à la Chine (8), à l’Algérie (4) et au Vietnam (6). Bien que contrôlant 25 % du marché mondial, Admiralty peine à concrétiser, y compris sur ses marchés historiques, une première vente de son Projet Amur 1650 (notamment proposé en Inde, en Chine et au Maroc). Si l’Indonésie et le Venezuela avaient un temps évoqué la possibilité d’acquérir des plateformes russes (Projet 636M), Admiralty n’est pas parvenu à sceller une vente et ainsi à élargir sa base clients. Au contraire, le groupe voit ses positions de plus en plus contestées sur ses marchés historiques (Inde, Egypte).
Malgré un constat d’érosion de ses parts de marché, le groupe public russe paraît sur la défensive. Contrairement à ses concurrents européens, Admiralty ne semble pas avoir mené de programmes de compensations industrielles ou technologiques. Cette situation serait sur le point de changer.
C’est ainsi que la Chine (première flotte de Kilo hors Russie, douze unités) aurait négocié des transferts de technologies afin de produire une version dérivée du Projet 636 (probablement Type Yuan). Au Vietnam (six unités), outre la formation des équipages, la Russie réaliserait également la construction d’un site offshore de maintenance, et assisterait Hanoï dans le cadre de la construction de la base navale de Cam Ranh Bay. Enfin, en Algérie, malgré l’absence de Transfert de technologie, une coopération semble s’être initiée sur la base du renforcement de la flotte algérienne de deux à six sous-marins d’attaque conventionnels entre 1986 et 2016. Ainsi, le quotidien Tout sur l’Algérie rapporte que la Russie a annoncé, le 5 juin 2014, qu’elle construira en Algérie un centre de maintenance permettant à la Marine algérienne d’effectuer ses IPER (opérations de maintenance).
Ne pas évoquer le cimetière de Mourmansk serait impardonnable. Ces centaines de carcasses en train de rouiller, ces réacteurs nucléaires abandonnés faisaient la honte de la Russie. A l’ère de l’URSS, la zone était fermée aux étrangers. Aujourd’hui, la situation est enfin en train de changer. Depuis 2017, les déchets nucléaires du site sont évacués pour être traités. Le 27 juin de cette même année, un bateau spécialement conçu pour l’opération d’évacuation nucléaire est enfin parti de l’ancienne base, avec à son bord le premier des chargements. Ce fut l’occasion d’une cérémonie officielle.
A terme, 22.000 assemblages de combustibles doivent être transportés jusqu’à l’usine russe de traitement des déchets nucléaires de Mayak, dans l’Oural. « Personne ne se souvient plus de ce qu’il y avait ici il y a vingt ans », ironise Alexandre Nikitine qui, dans son combat pour nettoyer la région des déchets radioactifs, s’est associé à Bellona, la fondation écologiste norvégienne très active à Mourmansk. La Norvège est particulièrement concernée car sa frontière se trouve à 50 kilomètres de la base. Mais ce combat, mené à Oslo et par quelques écologistes audacieux à Mourmansk, a été longtemps mal vu par les autorités à Moscou. En 1996, Alexandre Nikitine a même été accusé et emprisonné pour espionnage après avoir révélé des informations sur le mauvais état de la base notamment après l’accident de 1982 dans l’une des piscines de stockage.
Fait impensable sous l’URSS, de nombreux drapeaux occidentaux flottaient le 27 juin, date du début de l’opération, dans l’ancienne base interdite aux étrangers. Le programme de nettoyage, dont la réalisation doit s’étaler sur de longues années, est en effet financé par la BERD (la Banque européenne pour la reconstruction et le développement) avec l’Union européenne et sept pays occidentaux (Allemagne, Canada, Danemark, Finlande, France, Norvège et Royaume-Uni).
En dix ans de coopération internationale, les installations dangereusement en ruines ont été remplacées par des infrastructures aux normes internationales. « Dès le début, les Russes avaient conscience de l’ampleur du problème mais n’avaient ni les moyens ni les finances pour le résoudre », se souvient Jane Smith-Briggs, Britannique en charge des dossiers nucléaires à la BERD, qui est venue en moyenne cinq fois par an sur le site depuis quinze ans. « C’est un bel et rare exemple de bonne coopération internationale ! ». Lors de la cérémonie du 27 juin, les Russes ne cachaient pas satisfaction et soulagement. « Une étape a été franchie. Grâce à une infrastructure technologique qui, unique au monde, permet d’agir en toute sécurité », s’est félicité Oleg Kryukov, directeur du département « decommissioning » de Rosatom, le géant nucléaire russe. Il a évalué à 18 milliards de roubles (quelque 260 millions d’euros) le coût de ce vaste nettoyage nucléaire. Un budget couvert à moitié par la Russie et à moitié par les aides occidentales.
En juillet 2020, la Russie a annoncé travailler à la conception d’un navire pour récupérer ses sous-marins nucléaires coulés dans les eaux arctiques, qui pourrait être achevé d’ici 2032, selon des experts russes.
« L’activité totale des bateaux coulés dans les mers de Kara et de Barents est de 1 million de Ci. Selon les estimations préliminaires des experts russes, les bateaux peuvent être retirés en douze ans », a déclaré Interfax-AVN citant une publication de la société d’État Rosatom. La récupération des sous-marins (nucléaires) et l’amélioration de la sûreté nucléaire et radiologique ont été les principaux thèmes de la 23ème réunion de la commission mixte russo-norvégienne de coopération dans le domaine de la protection de l’environnement.
« Dans les années 1990, plus de 100 sous-marins nucléaires déclassés étaient situés sur neuf sites, leur nombre a augmenté au fil du temps. Maintenant, il y a deux emplacements (la base de Sayda Bay et le chantier naval de Nerpa), les sous-marins nucléaires ont été éliminés. Le volume de matières nucléaires et de déchets radioactifs de 2004, plus de la moitié, l’activité – de 11,1 millions à 5,09 millions Ci. Le combustible nucléaire irradié des sous-marins nucléaires déclassés a été presque complètement retiré », a déclaré Interfax-AVN citant le journal Rosatom.
Mais l’ampleur du désastre est-il réeelement connu ? Il a été révélé qu’à Andreyeya Bay, un site de ravitaillment de sous-marins nucléaires situé à moins de 60 km de la frontière norvégienne, 600.000 tonnes d’au irradiée s’étaient échappées en 1982 d’une piscine de stockage de combustible nucléaire pour se déverser dans la mer de Barents. Le site contenait 22.000 assemblages de combustible nucléaire de plus de 100 sous-marins, dont beaucoup étaient conservés dans des conteneurs rouillés exposéss à l’air libre…