Projet Norilsk (SM Citerne)
(Années 90 - Abandonné)
- Etudes : Années 90
- Bureau d’études : Malakhit
- Propulsion : Nucléaire / AIP
- Hélice : 2 x ? pales
- Longueur : 238 m
- Maître-bau : ?
- Déplacement S/P : 78.000 / 87.500 t
- Profondeur : 100 m
- Vitesse surface : ?
- Vitesse plongée : 20 nds
- Equipage : 35
- Armement : Aucun
Suite à l’abandon des Projets 681 et 927 dans les années 70, l’idée d’un sous-marin pétrolier revint un sujet d’actualité dans les années 80. Durant les deux années de la confrontation entre l’Iran et l’Irak, environ 300 navires et transports de pétrole ont été coulés.
Alors que les pays occidentaux et l’Alliance russe commençaient à prendre des mesures pour protéger leurs convois, les bureaux d’étude Malakhit ont ressorti leurs projets de sous-marins convoyeurs à propulsion nucléaire des cartons. Au début des années 1990, les études de faisabilité étaient réalisées et les navires prêts à être construits.
La capacité de chargement pouvait atteindre 30.000 tonnes (environ 912 conteneurs) et les sous-marins devaient pouvoir naviguer à une vitesse de 19 nœuds à une profondeur de 100 m. L’équipage était limité à 35 personnes et on estimait le temps de chargement à une trentaine d’heures.
Mais en raison du changement de système politique, de l’effondrement de l’Union soviétique dans les différents pays, les Projets de « supertransportnikov » sous-marins n’ont pas été mis en œuvre.
Ce projet a été encore une fois mis sur la table lorsqu’on a imaginé utiliser des sous-marins convoyeurs pour passer à travers des mailles du terrorisme maritime.