La tenue vestimentaire
Au Canada, la tenue vestimentaire de tous les jours s’appelle le « gréement du pirate ». C’est un savant mélange de vêtements délabrés, parfois le fruit d’une grande imagination, souvent des jeans ou des T-shirts arborant des dessins et slogans pittoresques. Un autre vêtement favori du sous-marinier, notamment lorsqu’il est de service sur la partie extérieure à la coque épaisse, est le « Poopy Suit » sorte de couvre-tout qui colle aux chevilles et aux poignets, et qui est appelé ainsi à cause de la nécessité de l’enlever pour faire ses besoins.
Enfin, toujours au sujet de l’habillement du sous-marinier, il faut assister à un dîner de gala dans le carré des officiers d’un sous-marin canadien pour s’en faire une idée. Au premier coup d’œil, il semble incongru que dans cet espace réduit, non seulement sept officiers vivent et dînent, mais à l’occasion organisent un dîner de gala, convenablement servi dans de beaux verres de cristal, et dans de la vaisselle de porcelaine. Mais encore une fois, c’est son accoutrement qui distingue le sous-marinier. À un dîner de gala, toutes les tenues vestimentaires sont tolérées, à condition que le convive porte une cravate. Et l’on peut imaginer facilement les formes étranges et merveilleuses de cravates confectionnées par le toujours ingénieux sous-marinier.
Dans la sous-marinade indienne, cela reste très rudimentaire : On ne lave pas ses vêtements. On les porte 4 ou 5 jours et on les jette. On ne se rase pas non plus car toutes les lames sont interdites et on se lave tous les 10 jours (sous réserve que le reste de l’équipage donne son accord). L’eau est aussi limitée puisque chaque marin ne reçoit que 3 ou 4 tasses d’eau par jour.
En Allemagne, seul le commandant à le droit de porter un bonnet blanc (ou casquette de la même couleur) quand il est sur le pont.