Classe Oyashio (II)

(1996 - )

  • Période service : 1996 –
  • Prévu : 11
  • Réalisés : 11
  • En service : 8
  • Perdu : 0
  • Propulsion : Diésel Electrique / AIP
  • Hélice : 1 x ? pales
  • Longueur : 82 m
  • Maître-bau : 8,9 m
  • Déplacement S/P : 2.200 / 3.500 t
  • Profondeur : 900 m
  • Vitesse surface : 22 nds
  • Vitesse plongée : 37 nds ?
  • Equipage : 51
  • Armement : Torpilles, mines
  • Autonomie : 12.500 mn surface
JDS Oyashio (SS-590) Photo US Navy

La Classe Oyashio est une série de sous-marins d’attaque diesel-électrique japonais exploitée par le JMSDF. Les sous-marins sont entrés en service à la fin des années 1990. Les sous-marins sont plus grands que la Classe Harushio antérieure, pour offrir un espace pour un réseau de sonars de flanc. On notera la forme de sa coque qui rompt avec le design précédent (forme albacore de la Classe Barbel). Ce changement était motivé par la volonté de ses concepteurs à améliorer considérablement sa furtivité (les navires de surface avaient amélioré la puissance de leurs sonars actifs). Pour cette raison, un nouveau matériau insonorisant sous-marin a été introduit. Il s’agit d’un suppresseur de bruit passif qui annule un son produit en ajoutant un son avec une phase opposée. Le problème était que le matériau absorbant est très épais et qu’il était difficile à fixer sur toute la coque. Le massif a donc été recouvert uniquement d’un matériau réfléchissant. La coque extérieure du massif est inclinée pour éviter la détection en ne renvoyant pas le son de détection à la source d’oscillation (comme un avion furtif). Le dernier (JDS Mochishio) des onze bateaux de la Classe a été mis en service en 2008. Les deux premiers bateaux, JDS Oyashio et JDS Michishio, ont depuis été convertis en plateformes d’entraînement.

Le 1er février 2018, le bureau d’état-major maritime du ministère de la Défense a révélé que sept des sous-marins de la Classe Oyashio, avaient déjà effectué des travaux de prolongement de la durée de vie. Les sept bateaux ont reçu de nombreux réaménagements au cours de leur 2ème et 3ème cycle de maintenance, qui ont été prévues pour amener les navires « presque au même niveau » de celle du dernier modèle de la Classe Soryu, tout en prolongeant leur durée de vie.

Illustration Richard W. Stirn
Illustration Richard W. Stirn
Illustration Richard W. Stirn
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