Classe Taigei
(2020 - )
Mise à jour 1er avril 2024
- Période service : 2020 –
- Prévu : 13
- Réalisés : 4
- En service : 3
- Perdu : 0
- Propulsion : LIT / AIP
- Hélice : 1 x 7 pales
- Longueur : 84 m
- Maître-bau : 9,1 m
- Déplacement S/P : 2.947-3.000 / 4.300 t
- Profondeur : 300 m
- Vitesse surface : 13 nds
- Vitesse plongée : 20 nds
- Equipage : 65
- Armement : Torpilles, mines, missiles (AN)
- Autonomie : 6.100 mn surface / 45 jours
A l’origine, une variante du Sōryū devait entrer en compétition pour constituer la future Classe 75(I) devant équiper la Marine indienne. L’avenir de la Classe Sōryū devait dériver d’une version qui avait été proposée pour l’Australie. Elle prennait provisoirement le nom de Classe SS29 et les premières images ont été présentées en juin 2019.
Sur la représentation graphique, ce qui choquait au premier coup d’œil était son massif très réduit et placé très en arrière de la coque (un peu comme l’Alfa soviétique) et le positionnement de ses barres de plongée. Cette Classe (sept unités) devait être un peu plus longue (90-92 m) et accuser un déplacement de plus de 3.000 t en surface. Sa propulsion dépendait uniquement des moteurs diesel et de batteries Lithium-Ion (LIB) comme pour les dernières unités de la Classe Sōryū. Les premières estimations de lancement tournaient autour de 2030 avec une phase de développement située entre 2015 et 2028.
Mais tout s’est accéléré.
Le 14 octobre 2020, le lancement du SS-513 semble ce qui pourrait être le premier exemplaire de la Classe. Elle prend le nom de Taigei (grosse baleine). Outre sa propulsion 100% lithium-ion, le massif semble réduit, mais pas autant que les croquis le montraient. Les premières vidéos disponibles lors de ses tests en mer démontrent que ce massif est plus allongé que celui de la Classe précédente, probablement pour y abriter plus de mats et améliorer son hydrodynamisme. Son déplacement serait de 2.947 tonnes en surface, soit 100 tonnes de plus que le Soryu de la Classe précédente pour une longueur identique (84 m). Son entrée en service en mars 2022 a été également une surprise car bien plus tôt que prévu. Ce premier bâtiment est destiné à devenir une plateforme d’essais, et pas à devenir une unité opérationnelle au sein de la JMSDF.
La deuxième unité est entrée en service en mars 2023 et le rythme semble se poursuivre à hauteur d’au moins une unité par an.