USN Supertanker

(1958 - Projet abandonné)

Mise à jour 24 juillet 2024

  • Projet : 1958 – 1960
  • Prévu : ?
  • Réalisés : 0
  • En service : 0
  • Perdu : 0
  • Propulsion : Nucléaire
  • Hélice : 2 x ? pales
  • Longueur : 169 – 237 m
  • Maître-bau : ?
  • Déplacement (S/P) : 38-41.000 / 82-90.000 t
  • Profondeur : ?
  • Vitesse surface : ?
  • Vitesse plongée : 20-30 nds
  • Equipage : ?
  • Armement : ?

Presque simultanément, des concepteurs de sous-marins en Grande-Bretagne, au Japon et aux Etats-Unis ont entrepris des études détaillées et des conceptions préliminaires de navires-citernes à propulsion nucléaire pour les opérations dans l’Arctique. Le chantier Electric Boat, sous contrat avec l’Administration Maritime des Etats-Unis, a entrepris en 1958 une étude portant sur des pétroliers sous-marins de 20.000, 30.000 et 40.000 tonnes à vide, avec des vitesses immergées de 20, 30 et 40 nœuds. Ces variantes de pétrolier ont été examinées dans le cadre d’une étude très détaillée dans un document intitulé « Submarine Tankers », présenté en novembre 1960.

Ce document, préparé sous les auspices de l’Administration maritime des Etats-Unis, comportait une analyse poussée (allant jusqu’à procéder à des tests sur des maquettes) afin de fournir des détails très précis pour les variantes. Le tirant d’eau du navire-citerne ne devait pas dépasser onze mètres pour permettre l’entrée dans un certain nombre de ports de commerce. La forme générale était très rectangulaire et une section transversale de coque circulaire classique. Le bateau aurait une coque à pression principale centrale avec quatre coques cylindriques séparées, des réservoirs installés parallèlement à la coque principale de pression. Côté vitesse, on s’est rendu compte qu’aucune compagnie pétrolière ne réclamait une vitesse de 40 nœuds. On pourrait même penser qu’un mode de transport sous-marin à de telles vitesses serait non économique, non prouvé, difficile à gérer, etc. On s’est donc limité à 30 nœuds pour les versions les plus rapides. Les différentes conceptions de navire-citerne de l’étude nécessitaient d’un à quatre réacteurs à eau sous pression, entrainant d’un à quatre arbres d’hélice.

Malgré l’apparente faisabilité de ces navires et la mise à jour continuelle de ces études, aucune mesure concrète n’a été prise. Au début des années 1970, la décision américaine d’exploiter les champs pétrolifères de Prudhoe Bay, en Alaska relance le débat. On envisage à nouveau les pétroliers sous-marins comme une alternative à la traversée de l’Alaska (on utiliserait alors les pétroliers de surface que pour transporter le pétrole d’un port du sud de l’Alaska jusqu’au continent américain). Cependant, des intérêts politiques ont conduit à privilégier la construction du pipeline trans-alaskien et à l’emploi de pétroliers de surface pour perpétuer ce commerce très stratégique.

Différentes versions du Projet

Autres Projets abandonnés

Les Etats-Unis n’ont pas été les seuls à imaginer des Tankers sous-marins.  Les Soviétiques en ont imaginé plusieurs (ils seront décrits dans la section URSS/Russie), et les Britanniques ont eux aussi imaginé de tels concepts. 

En témoigne ce projet de 80.000 tonnes et cette illustration publiée par Popular Mecanics en 1968.

Projet Popular Mecanics
Projet de cargo sous-marin de 50.000 t pour Michell Engineering Ltd en 1959 marin réalisé par Convair / General Dynamics
Projet de cargo sous-marin de 50.000 t pour Michell Engineering Ltd en 1959 marin réalisé par Convair / General Dynamics
Projet de cargo sous-marin réalisé par Convair / General Dynamics
Projet britannique de Mitchell Engineering Compagny
Projet britannique de Vickers en 1988
Retour Etats-Unis
Translate »