Projet SMX-3.0

(2016)

  • Etudes : 2016
  • Réalisés : 0
  • Propulsion : AIP
  • Hélice : 1 x 7 pales
  • Longueur : 85 m
  • Maître-bau : ?
  • Déplacement S : 3.000 t
  • Profondeur : ?
  • Vitesse surface : ?
  • Vitesse plongée : ?
  • Equipage : ?
  • Armement : Torpilles, missiles (AN)
Photo Navy Recognition

Il a été présenté en 2016 par DCNS, à l’occasion du salon Euronaval. Sur le plan extérieur, le SMX 3.0 ne présente pas d’évolution majeure. D’un déplacement de 3.000 tonnes, il dispose toutefois de formes hydrodynamiques et d’un revêtement lui donnant une discrétion acoustique « inégalée », explique DCNS. En outre, il est doté d’un système de lancement vertical polyvalent pouvant être utilisé pour la mise en œuvre de drones ou pour lancer des missiles.

Mais l’essentiel est à l’intérieur de ce sous-marin, lequel intègre les dernières technologies numériques pour une « efficacité opérationnelle renforcée et une grande souplesse d’emploi ». D’ailleurs, SMX 3.0 fait référence au Web 3.0, un concept qui fait appel à des technologies comme l’internet des objets, le cloud computing, le big data, le Web 3D (diffusion de contenus 3D temps réel) et le Web sémantique (qui permettra de trouver, partager et combiner l’information plus facilement).

Avec la collaboration avec Dassault Systèmes, DCNS a donc intégré ces technologies pour offrir à bord du SMX 3.0 un « confort de vie adapté à une nouvelle génération de femmes et d’hommes connectés ». « Les systèmes informatiques à bord sont dorénavant complètement interconnectés, robustes, sûrs, rapides et évolutifs », explique l’industriel.

L’un des enjeux sera de stocker et d’exploiter les plusieurs milliers de téraoctets de données générées quotidiennement. Pour cela, DCNS a développé des « solutions digitales offrant plus de réactivité et de fonctionnalités » afin de permettre aux opérateurs de « se concentrer encore plus sur les fonctions à forte valeur ajoutée. » C’est ainsi que les systèmes de combat ou de conduite ont été « imaginés autour d’interfaces hommes/machines (IHM) plus efficaces, intuitives et fluides. » Ainsi, l’équipage, « toujours mieux informé », sera en mesure « d’intervenir à tout moment sur les systèmes » du sous-marin.

Qui dit navire hautement automatisé dit aussi vulnérabilité plus grande aux cybermenaces. D’après DCNS, le SMX 3.0 disposera de capacités accrues en la matière. Et grâce à des systèmes de traitement de base de données, les performances de ses senseurs seront « considérablement améliorées ». Le SMX 3.0 étant un sous-marin à propulsion classique, DCNS a prévu de le doter d’un système de propulsion anaérobie AIP FC2G (Air Independant Propulsion Fuel Cell Second Generation) utilisant la technologie des piles à combustible.

En février 2020, Naval Group proposait un dérivé du SMX 3.0 dans le cadre de l’appel d’offres indien 75I de six sous-marins. Il serait de plus équipé d’un système de lancement vertical (VLS), système qui avait été proposé pour le SMX Océan. La propulsion serait dotée d’un AIP (production locale ?) et de batteries Lithium-ion. Enfin, il semble probable que l’hélice carénée soit remplacée par un Pump-jet, identique à celui proposé à l’Australie (Classe Attack) et aux Pays-Bas. On suspecterait également une antenne linéaire remorquée rétractable (ce qui serait une nouveauté).

Photo Navy Recognition
Photo Navy Recognition
Projet pour le 75I
Projet pour le 75I (Photo Naval Group)
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