Classe Aréthuse - 400 tonnes

(1958 - 1982)

Mise à jour 24 juillet 2024

  • Période service : 1958 – 1982
  • Prévu : 4
  • Réalisés : 4
  • En service : 0
  • Perdu : 0
  • Propulsion : Diesel électrique
  • Hélice : 1 x 5 pales
  • Longueur : 49,6 m
  • Maître-bau : 5,8 m
  • Déplacement S/P : 550 / 660 t
  • Profondeur : 200-300 m
  • Vitesse surface : 7 nds
  • Vitesse plongée : 16 nds
  • Equipage : 30
  • Armement : Torpilles, mines
  • Autonomie : ?
L'Amazone

Petits, discrets et très silencieux, leur mission principale était la lutte anti-sous-marine en zone côtière et dans les passages resserrés. À la fin de leur carrière, ils ont contribué à la constitution de la Force Océanique STratégique (FOST) en servant de plate-forme d’entraînement pour les équipages.

Ils étaient armés de quatre tubes lance-torpilles d’étrave et pouvaient embarquer huit torpilles courtes (quatre dans les tubes et quatre en réserve au poste avant) ou des mines.

Construits à Cherbourg, ils ont toujours été basés en Méditerranée, à Mers-el-Kebir en Algérie au début de leur carrière, puis à Toulon.

Ces sous-marins constituèrent une étape majeure de la reconstitution des forces sous-marines françaises après la Seconde Guerre mondiale, mais leur spécialisation et les limitations imposées par leur taille ont fait qu’ils ont été produits en petit nombre, au profit de sous-marins plus polyvalents et plus lourds comme les sous-marins de Type Daphné (les « 800 tonnes »), construits pour les marines française, pakistanaise, portugaise, espagnole et sud-africaine.

L'Argonaute à la Halle de la Villette (Paris)
Illustration David Morel (800tonnes.com)
Illustration David Morel (800tonnes.com)
Les 4 unités de la Classe : SS Arethuse (S635) - SS Amazone (S639) - SS Argonaute (S636) - SS Ariane (S640)
Argonaute (Aquarelle Roberto Lunardo - Sous-marinier)
Planche de la Classe Arethuse
Argonaute (Aquarelle Roberto Lunardo - Sous-marinier)

Un noyau de cerise retarde la mission

Poste de combat à 8 heures, en été, mer d’huile, appareillage pour une semaine dans un secteur au large de Nice. Un marin étant de quart de 15 à 18, il mange sa soupe à 11 heures. Le commis avait embarqué des cerises pour le dessert, un homme du bord, pour rigoler, prit un noyau et le colla dans l’oreille de son voisin. 

Le propriétaire de l’oreille concernée tenta de retirer l’élément perturbateur en vain, plus il essayait plus il s’enfonçait dans le conduit, si bien qu’arrivés sur zone prêts à plonger vers midi, le pacha fut prévenu de la situation. Il prit la décision de faire demi-tour en prévenant la base, chose fut faite mais entretemps le fautif demandant aux mécanos un bout de fil de fer qu’il aplatit avec un marteau pour confectionner un crochet et se mit à trifouiller l’oreille concernée. 

Vers 15 heures, en vue des passes, le noyau récalcitrant consentit à sortir de son trou, fier de lui, le farceur l’amena au CDT et reçu un remontage de bretelles exemplaire. Il n’y eut pas de punition. Un deuxième message fut envoyé à la base pour régler la situation et le bateau fit demi-tour. Une journée de perdue.

Accès à la photothèque complète (77 pages) de l'Argonaute (par Denis Mathys)
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