Projet Taïwan "SSK 2017"
(2016 - 2017)
- Présenté : 2016 – 2017
- Prévu : 8
- Réalisé : 0
- En service : 0
- Perdu : 0
- Propulsion : Diésel électrique
- Hélice : ?
- Longueur : 60 m
- Maître-bau : ?
- Déplacement S/P : ?
- Profondeur : ?
- Vitesse surface : ?
- Vitesse plongée : ?
- Equipage : ?
- Armement : Torpilles
- Autonomie : ?
L’Institut National des Sciences et de la Technologie de Chung-Shan (NCSIST) s’est engagé à développer un sous-marin pour la marine taïwanaise, tout en indiquant qu’il était essentiel d’obtenir une technologie étrangère pour la mise en œuvre de ce programme.
Lors de l’examen de cette question par le Comité des affaires étrangères et de la défense nationale chargé du Yuan législatif, le 5 avril 2017, des représentants du NCSIST ont annoncé que l’agence négociait actuellement avec la société de construction navale taïwanaise China Ship Building Corporation (CSBC) en vue de développer des systèmes de combat pour des sous-marins. Comme indiqué par le Comité, huit sous-marins devraient être construits pour la flotte, le premier d’entre eux devant être mis en service d’ici 2028. C’est la première annonce officielle qui précise le nombre de sous-marins prévus pour la construction.
En attendant, le NCSIST élabore un projet de mise à niveau des sous-marins diesel-électrique existants (Classes Hai Shih & Hai Lung), y compris la modernisation des périscopes et des systèmes d’armes.
La phase de conception du projet, ainsi que son développement et sa construction, seront pris en charge par le centre de développement de sous-marins (ouvert en août 2016 par le CSBC). Dans un premier temps, cette institution recrutera des ingénieurs, des spécialistes et des consultants pour les aider dans la conception des sous-marins. CSBC s’attend également à ce que le centre devienne la principale plate-forme de coopération avec l’industrie étrangère. Le ministère a ajouté qu’il allouerait des fonds à la recherche et au développement afin d’éliminer le fossé technologique existant avec les entreprises étrangères. Taïwan s’attend à ce que les technologies nécessaires soient principalement obtenues des Etats-Unis.